Il est présentement deux heures et quart du matin. Dans précisément trois heures, le papa le plus dévoué de la terre va venir chercher sa fille pour l'amener à l'aéroport.
Je ne pensais pas que mon corps était capable de supporter un tel stress. Je ne pensais pas non plus pouvoir emporter autant d'amour en voyage.
Je pars avec une moitié de bol symbolique, une petite carte porte-bonheur et un livre que je n'ai jamais lu, en huit ans, et je pense que le moment est bien choisi. L'alchimiste... j'aurai bien assez d'heures de vol pour passer au travers, si je ne suis pas en train de baver sur mon voisin de rangée.
Haha. J'ai pas encore sorti les mozus de poubelles.
Je me sens...
...tellement en vie que j'en perds presque conscience, finalement.
GOSH.
J'ai même pas pleuré, pis même pas vômi.
On dirait que mon corps ne peut plus rien faire pour témoigner de l'intensité que je vis à la seconde où j'écris ces lignes.
Deux heures et dix-huit.
...Merde, aaaaargh.
Maudites poubelles.
***
Quatre heures quarante et une. C'est le moment où je range mon laptop dans mon petit sac (mission accomplie, je l'ai, mon p'tit sac pour traîner le caniche). Ça veut dire que...
...merde, c'est maintenant en tabarnouche.
Mon plexus solaire est en gros party de fin de session.
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2 commentaires:
et avec tout ça, t'as quand même laissé tes ordures sur le balcon..
-le voisin
Ça va faire drôle, commander 3 jager....
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